Un nouvel élément majeur agite le marché des transferts cet hiver : la clause libératoire de 65 millions de livres fixée dans le contrat d’Antoine Semenyo avec Bournemouth. D’après les révélations de David Ornstein, celle-ci devient active lors de la fenêtre de janvier, mais sous conditions précises pour le club.
Détail de la clause
S’estimant à 65 millions de livres sterling (soit environ £60 m + £5 m d’add-ons).
Cette somme ne serait applicable que dans les deux premières semaines de janvier — ce qui donne un laps de temps très réduit.
Si elle n’est pas activée à cette date, le montant de la clause baisserait en vue de l’été.
La clause est « accessible à toutes les équipes », ce qui limite fortement la marge de manœuvre de Bournemouth.
Implications pour Bournemouth
Pour les Cherries, la donne est claire : s’ils veulent retenir leur attaquant vedette ou négocier un transfert dans des conditions avantageuses, ils doivent agir rapidement ; sinon, le joueur pourrait partir pour «-seulement-» 65 m£, et encore moins cet été. Cela pose plusieurs enjeux :
Il leur faudra identifier et engager un remplaçant en cas de départ début janvier. Le fait que la clause soit limitée dans le temps donne une fenêtre très étroite.
En cas d’activation, Bournemouth devra accepter que leur «meilleur joueur» parte à un prix qui, même élevé, pourrait être jugé «raisonnable» par un club prêt à passer à l’acte.
Si la clause n’est pas déclenchée, ils pourraient tenter de renégocier ou laisser filer leur joueur cet été, mais dans ce cas ils pourraient avoir moins de contrôle (et peut-être une clause encore plus basse).
Pourquoi Semenyo est très courtisé
Le joueur est en forme, avec des performances marquantes dans le Premier League depuis son transfert à Bournemouth.
Sky Sports +1
Son profil — puissance, vitesse, capacité à marquer et à créer — attire plusieurs clubs de
Le fait qu’une clause de ce montant figure dans son contrat recentré montre que Bournemouth a anticipé une forte valorisation.
Perspectives pour les clubs intéressés
Pour tout club prêt à activer cette clause dans les deux premières semaines de janvier, le signal est clair : «payez 65 m£ et le joueur est à vous». Toutefois, l’urgence implique un risque : il faut sécuriser rapidement l’opération (finances, garanties contractuelles), mais aussi prévoir l’intégration rapide du joueur.
Pour Bournemouth, refuser la clause revient à prendre le pari de le garder, puis peut-être de le vendre à un prix moindre mais avec un contrôle plus grand sur le timing et le profil de l’acheteur.
La situation est simple mais tendue. Avec une clause de 65 m£, une fenêtre de déclenchement courte et un joueur à forte demande, Bournemouth est mis sous pression : devoir respecter ou anticiper, ou bien subir. Et les clubs intéressés savent qu’ils ont une opportunité — à condition d’agir vite.
