UNE RIVALITÉ QUI DEPASSE LE FOOTBALL.
Lors de la victoire du Fenerbahçe 3-2 sur la pelouse de Trabzonspor des scènes de violences extrêmes ont éclaté sur le terrain à la fin du match.
Les supporters locaux présents ont envahi la pelouse armée de bâton et de couteau afin d'agresser les joueurs du Fenerbahçe. Les joueurs du Fenerbahçe ont du se défendre comme il pouvait et de manière très courageuse à l'image de Batchuayi et Osayi-Samuel qui ne se sont pas laissé démonter.
Mais ce qui est le plus grave est le fait que malgré l'intervention d'agents de sécurités, des joueurs ce soient retrouvés face à des individus armés de bâtons et couteaux qui sur un geste très mal maîtrisé, aurait pû s'avérer fatale.
L'ORIGINE DE SES TENSIONS
En 2011 Fenerbahçe et Trabzonspor se livre une lutte acharnée pour le titre de Super League. Les stambouliote remporteront le championnat à l'arraché sur un goal-average en avantage du Fenerbahçe.
Là où les supporters de Trabzonspor l'ont eu en travers c'est sur le fait que sur cette année là il y avait des soupçons de matchs truqués en faveur des jaunes et bleus. C'est dans ce contexte la que la rivalité est née entre les deux clubs.
Depuis à chaque rencontre la tension est très électrique. Matchs arrêtés, coups de feu sur le bus du Fenerbahçe, arbitre assistant frappé.

Image Getty
Dans une interview accordée à Sofoot, le sociologue du sport turque Dagan Irak, a déclaré ceci:
« Notre système de justice a été remplacé par un système partisan, à l’initiative de Recep Tayyip Erdoğan et Fethullah Gülen, qui favorisait les militants de leur mouvement », détaille-t-il. Dans une société où « les gens ne tentent plus d’être justes, mais d’être forts » et où l’on pense que si « on a des liens avec des gens au pouvoir, que ce soit politique ou la mafia, on peut faire ce qu’on veut et s’en sortir très confortablement »
A l'heure où l'article est rédigé, selon le ministre de l'intérieur 12 personnes qui avaient penetré le stade illégalement ont été arrêtés

Il est vrai que ces derniers temps le championnat turque à été le théâtre de violence extrême en décembre dernier Faruk Koca président de Ankaragükü avait frappé violemment un arbitre au visage qui avait ensuite été roué de coups de pieds lorsqu'il était au sol.
Ce qui avait provoqué l'indignation dans le monde du football.
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