LIVERPOOL EST EN CRISE !

LIVERPOOL EST EN CRISE !

Une série cauchemardesque : 9 défaites en 12 matchs

 


Depuis plusieurs semaines, Liverpool traverse un passage à vide sévère. Le club a perdu 9 de ses 12 derniers matchs toutes compétitions confondues, une série désastreuse qui ne s’était pas vue depuis… 1953-54. 
La dernière défaite en date — un cinglant 4-1 concédé à domicile contre PSV Eindhoven en Ligue des champions — symbolise à quel point la gravité de la crise est profonde. 



Il s’agit du pire passage du club sur 12 matchs depuis la saison 1953-54, lorsque Liverpool avait connu une descente en deuxième division. 

Le club enchaîne des défaites sévères : trois matchs consécutifs avec une différence d’au moins trois buts, une situation jamais vue depuis sept décennies. 

À l’instar des résultats, les performances sont décriées : attaque inefficace, défense fébrile, manque de cohérence globale. 

 Réactions et conséquences immédiates
Le match contre le PSV a été un électrochoc. Ce 4-1 à Anfield a profondément frustré les supporters : des sifflets, des sorties anticipées, un climat tendu autour de l’équipe. 

En interne, la pression monte — sur les joueurs, mais aussi sur l’entraîneur Arne Slot. Lui-même admet « qu’il faut faire face à la réalité » et redoubler d’efforts pour inverser la tendance. 

L’équilibre est fragile : après un titre de champion de Premier League remporté il y a quelques mois, le club se retrouve aujourd’hui dans une spirale négative. 

 



Il faudra plus que des mots et des intentions : Liverpool doit rapidement retrouver de la rigueur défensive, de l’efficacité offensive — et surtout de la confiance.
Le moindre faux pas supplémentaire pourrait transformer cette mauvaise période en crise profonde, avec de sérieuses conséquences sportives, mais aussi institutionnelles (moral des joueurs, confiance des supporters, pression sur le staff).
Ce sombre tableau parle de lui-même : Liverpool vit l’un des passages les plus délicats de son histoire récente. Si vous le souhaitez, je peux analyser match par match les causes de cette chute — pour tenter d’expliquer pourquoi ça tourne si mal.

 

Un mercato XXL qui a déséquilibré l’ensemble
Liverpool sort d’un été totalement hors norme :

 

 

plus de 400 M£ dépensés sur le marché des transferts, avec notamment les arrivées d’Alexander Isak et Florian Wirtz, deux transferts record pour le club et même pour la Premier League. 

un groupe profondément remanié,
des hiérarchies bousculées,
des automatismes brisés,
et au final une équipe qui ne se reconnaît plus.
Plusieurs analyses anglaises soulignent que Liverpool, qui s’était bâti sous Klopp sur la continuité et une colonne vertébrale très claire (AlissonVan Dijk – milieu intense – trio offensif complémentaire), ressemble aujourd’hui à un puzzle de grands joueurs qui ne forment pas encore une vraie équipe. 

 

Identité perdue et joueurs en plein doute
Les chiffres parlent : 9 défaites sur les 12 derniers matchs, pire série depuis 1953-54. 

Ce que l’on voit surtout :

 


Pressing moins coordonné : là où le “gegenpressing” de Klopp était une marque de fabrique, le bloc de Slot paraît souvent coupé en deux, avec des efforts désynchronisés. 
Sky Sports
Défense exposée : trois défaites de suite avec au moins trois buts d’écart, un truc qui ne s’était plus vu depuis les années 50. 

 

Ce qui plaide pour l’héritage Klopp

 


Klopp laisse Liverpool “en bon état”, avec une structure sportive solide et un noyau compétitif. 

Slot arrive sur une base déjà expérimentée, avec des leaders comme Van Dijk, Alisson, Salah (au moins au départ), et une culture de la gagne enracinée.
Dès sa première saison, il remporte la Premier League 2024-25, devenant l’un des rares entraîneurs de l’histoire à gagner le titre dès sa première année

 

Beaucoup d’observateurs se sont demandé à ce moment-là si ce titre n’était pas en partie le “dernier souffle de l’ère Klopp”, avec un effectif encore très largement marqué par son prédécesseur.

 

Ce qui appartient vraiment à Slot

 


Il serait cependant trop simple de dire qu’il n’a “rien fait” :


◾Slot a modifié le style, avec davantage de jeu de possession contrôlée et un peu moins de verticalité brutale. 
Premier League


◾Il a assumé des choix forts de recrutement, validant une stratégie d’investissement massif et de rajeunissement offensif. 

◾Le titre 24/25 n’est pas tombé du ciel : Liverpool a été constant sur la saison et a marqué l’histoire en marquant lors de tous ses déplacements de championnat. 

La vraie question, maintenant, n’est presque plus de savoir de qui vient le mérite du titre passé, mais de voir si Arne Slot est capable de reconstruire une identité claire après avoir cassé – volontairement ou non – l’héritage Klopp.

 

Back to blog

Leave a comment

×
Maillot Cote d'ivoire 2006/2008 floqué Didier Drogba 11#
Rejoindre Quality Report Football sur WhatsApp
Écris-nous sur WhatsApp
Rejoindre Quality Report Football sur WhatsApp
Écris-nous sur WhatsApp