L'ÉQUIPE TYPE DE LA SAISON
Chaque saison, l’annonce de l’équipe-type de la Premier League par la Professional Footballers’ Association (PFA) suscite débats et passion. Mais comment est réellement constitué ce onze prestigieux qui récompense les meilleurs joueurs du championnat anglais ?
Un vote entre pairs
Contrairement à d’autres distinctions décernées par des journalistes ou des instances fédérales, l’équipe-type de la PFA est élue par les joueurs eux-mêmes. Chaque footballeur professionnel évoluant en Angleterre, de la Premier League jusqu’aux divisions inférieures, reçoit un bulletin de vote en cours de saison.
Ce système fait de la récompense un honneur particulier : être choisi par ses collègues de terrain, ceux qui affrontent et côtoient chaque semaine les stars du championnat.
Un processus confidentiel
Le scrutin est organisé par la PFA à partir du mois de février. Les votes se déroulent de manière secrète et individuelle : chaque joueur doit sélectionner un onze composé de ceux qu’il estime avoir été les plus performants, poste par poste.
Pour éviter les excès de chauvinisme, les règles précisent que l’on ne peut pas voter pour ses propres coéquipiers. Une fois les bulletins collectés, la PFA procède au dépouillement et établit le onze final qui sera rendu public quelques semaines plus tard.
Une reconnaissance prestigieuse
L’équipe-type de la PFA est dévoilée lors de la cérémonie annuelle de l’association. Cette sélection, au même titre que le Joueur de l’année PFA, est souvent perçue comme l’une des distinctions les plus crédibles du football anglais.
Être nommé dans ce onze est un gage de respect et de reconnaissance, car il traduit l’estime directe des adversaires. Pour certains joueurs, figurer dans cette équipe peut même peser dans leur carrière, leur valeur marchande ou leur notoriété.
Débats inévitables
Bien entendu, chaque annonce relance les polémiques. Certains s’interrogent sur l’influence de la notoriété, le poids des grands clubs ou le fait que les votes aient lieu avant la fin de saison, ce qui peut écarter des joueurs en pleine forme printanière. Mais c’est précisément cette mécanique imparfaite qui nourrit l’attrait du onze-type : un mélange de mérite sportif et de perception collective.
