Chelsea – Fulham : un derby marqué par la polémique arbitrale
Le derby de l’ouest londonien, remporté samedi par Chelsea face à Fulham (2-0), restera sans doute moins dans les mémoires pour son intensité sportive que pour la tempête arbitrale qui l’a entouré.
Un but refusé qui change tout
Le premier tournant est survenu dès la 20e minute. Lancé en contre, le jeune Josh King pensait avoir offert l’ouverture du score aux « Cottagers ». Mais la joie fut de courte durée : l’arbitre, alerté par la VAR, a annulé le but pour une faute préalable d’un coéquipier. Une décision qui a déclenché l’incompréhension dans les rangs visiteurs.
Chelsea frappe au-delà du temps additionnel
Frustrés mais toujours dans le match, les hommes de Marco Silva ont cédé au pire moment. Alors que le temps additionnel de la première période était officiellement écoulé, Joao Pedro a surgi pour ouvrir le score (45e+9). Une réalisation validée malgré les protestations fulhamiennes, convaincues que l’arbitre aurait dû siffler la pause plus tôt.
La VAR au centre des débats
La controverse s’est amplifiée au retour des vestiaires. Après un long visionnage vidéo, l’arbitre a accordé un penalty aux « Blues » pour une main de Ryan Sessegnon, jugée indiscutable. Enzo Fernandez n’a pas tremblé et a doublé la mise (56e). Pourtant, quelques instants plus tôt, une main d’un joueur de Chelsea dans la même séquence n’avait pas été sanctionnée, renforçant le sentiment d’injustice côté Fulham.
La colère de Marco Silva
Au coup de sifflet final, l’entraîneur des « Cottagers » n’a pas caché sa colère :
« Toutes les décisions de la VAR, toutes les décisions prises par l’arbitre ont eu une influence énorme sur le match. En tant qu’amoureux du football, en tant qu’entraîneur et ancien joueur, je me sens triste », a lâché Marco Silva.
Un succès en trompe-l’œil pour Chelsea
Sur le plan comptable, Chelsea s’offre un succès important, mais le parfum de la polémique plane sur cette victoire. Fulham, lui, quitte Stamford Bridge avec la désagréable impression d’avoir été battu moins par son rival que par l’arbitrage.