Miguel Pinho, agent de football portugais et représentant de joueurs renommés tels que Bruno Fernandes, est actuellement au cœur d'une affaire de corruption liée à un match présumé truqué impliquant le Benfica Lisbonne.

 Les faits reprochés

Selon le ministère public portugais, Miguel Pinho aurait tenté d'influencer Edgar Costa, joueur du Marítimo, en lui proposant 30 000 euros pour qu'il sous-performe lors d'un match crucial contre Benfica le 8 mai 2016.  Cette rencontre, remportée 2-0 par Benfica, a été déterminante dans la course au titre de la saison 2015/2016.  L'accusation précise que Pinho se serait présenté comme agissant au nom de Benfica, bien que le club nie toute implication directe.  

Réaction de la défense

Miguel Pinho a fermement rejeté les accusations, qualifiant les faits de "totalement faux" et affirmant n'avoir jamais approché un joueur pour influencer une rencontre.  Il souligne également l'absence de preuves concrètes à son encontre.  

Conséquences potentielles

Le parquet a requis une interdiction d'exercer la profession d'agent sportif pour une durée de trois ans à l'encontre de Miguel Pinho, ainsi que la confiscation de 30 000 euros correspondant au montant supposé de la tentative de corruption.  Une saisie préventive de ses biens a également été demandée.  

Contexte plus large

Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la corruption dans le football portugais.  Bien que l'enquête ait été clôturée pour d'autres parties impliquées, notamment le Benfica SAD et le père de Miguel Pinho, Luís Miguel Pinho, en raison du manque de preuves, le cas de Miguel Pinho reste en suspens.  

Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à l'intégrité dans le sport et souligne l'importance de la transparence et de la responsabilité dans le football professionnel.