
Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain (PSG), a été mis en examen pour complicité d'abus de pouvoir dans le cadre de l'affaire Lagardère de 2018. Il est soupçonné d'avoir utilisé son influence pour favoriser un changement dans les votes concernant la gouvernance du groupe Lagardère. Al-Khelaïfi nie ces accusations, affirmant n'avoir exercé aucune influence dans cette affaire.
Cette situation a provoqué l'irritation du Qatar, qui considère ces imputations comme une série d'abus et de pressions injustifiées. En réponse, le Qatar envisage de cesser ses investissements en France, notamment dans le PSG et BeIN Sports, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur le football français.
Par ailleurs, Ramzi Khiroun, ancien directeur des relations extérieures du groupe Lagardère, a également été mis en examen pour complicité d'achat de vote, atteinte à la liberté du vote et complicité d'abus de pouvoir. Il est soupçonné d'avoir aidé Arnaud Lagardère à obtenir le vote favorable de Qatar Holding LLC lors de l'assemblée générale du groupe en mai 2018, en échange de la nomination d'un proche des Qataris au conseil de surveillance.
En réaction aux fuites médiatiques concernant ces enquêtes, les avocats de Nasser Al-Khelaïfi ont déposé des plaintes pour violations du secret de l'enquête, dénonçant des divulgations orientées et tronquées visant à porter atteinte à la réputation de leur client.