La Norvège d’Erling Haaland brise la malédiction et valide son billet pour la Coupe du monde 2026
Vingt-six ans après sa dernière apparition dans une grande compétition internationale, la Norvège retrouve enfin la lumière. Portée par un Erling Haaland une nouvelle fois décisif, auteur d’un doublé, la sélection scandinave a décroché dimanche à San Siro une éclatante victoire en Italie (4-1), synonyme de qualification pour la Coupe du monde 2026. Une soirée historique pour une nation qui n’avait plus participé au Mondial depuis 1998.
L’Italie s’effondre après un départ prometteur
Le début de rencontre avait pourtant ravivé un mince espoir côté italien. Dès la 11ᵉ minute, le jeune attaquant Pio Esposito, servi par Federico Dimarco, ouvrait le score et signait là son troisième but en cinq sélections.
La Nazionale, consciente de l’ampleur de la tâche — il lui fallait combler un déficit de neuf buts — avait lancé les hostilités avec intensité.
Mais ce sursaut fut de courte durée. Très vite, la Norvège a repris la maîtrise du jeu et imposé sa supériorité. Les hommes de Ståle Solbakken ont déroulé, portés par leur star Erling Haaland, qui a une fois encore confirmé son statut de leader offensif. L’Italie, elle, a sombré en seconde période, affichant une inquiétante impuissance à quelques mois de barrages décisifs en mars.
Une qualification historique
Vingt-six ans après l’Euro 2000, la Norvège brise donc sa longue disette et disputera en 2026 la quatrième Coupe du monde de son histoire, après 1938, 1994 et 1998. Une récompense logique pour une génération talentueuse, emmenée par l’un des meilleurs attaquants de la planète.
L'éclat de cette victoire à San Siro marque peut-être le début d’un nouveau chapitre pour le football norvégien, tandis que l’Italie, toujours en quête de repères, voit s’annoncer des barrages sous haute tension.
