Gennaro Gattuso nommé à la tête de la “Squadra Azzurra” : la Nazionale relancée ?
Paris, le 15 juin 2025 –
Selon L’Équipe, l’ancien milieu bouillant devenu entraîneur de caractère, Gennaro Gattuso, 47 ans, a été officiellement désigné comme nouveau sélectionneur de l’équipe nationale d’Italie – la “Squadra Azzurra”. Libéré de son contrat avec le Hajduk Split depuis le 6 juin et après une aventure mitigée à l’OM (septembre 2023 à février 2024), Gattuso s’apprête à signer avec la Fédération italienne dès lundi pour un contrat d’un an, accompagné d’une option de prolongation .
Un choix audacieux… et pas le premier
Alors qu’il n’était clairement pas le candidat numéro un – Claudio Ranieri ayant refusé l’offre –, ni Stefano Pioli, la fédération italienne s’est tournée vers Gattuso. Un choix motivé autant par son statut de champion du monde 2006 que par son tempérament de guerrier, image qu’il a forgée en sélection .
Un défi monumental pour relancer la Nazionale
L’Italie accuse un retard préoccupant : défaite 3-0 face à la Norvège le 6 juin et série en demi-teinte dans les éliminatoires pour la Coupe du monde 2026. Troisième derrière la Norvège (12 pts) et Israël (6 pts), elle est en danger . Gattuso hérite d’un chantier d’envergure : relancer la machine italienne et éviter le pire lors des matchs de qualification dès septembre contre l’Estonie.
Un entraîneur “Ringhio” à la méthode rugueuse
Passé par Sion, Palerme, l’OFI Crète, Pise, Milan, Naples (avec une Coupe d’Italie gagnée en 2020), Valence, l’OM et Hajduk Split, Gattuso est reconnu pour sa ténacité, son franc-parler, et son exigence. À Marseille, il avait choqué par son franc–parler : “On n’est pas une vraie équipe” après une défaite à Brest – autant de traits caractéristiques qu’il transmettra à l’échelle nationale .
Réactions internes
Gianluigi Buffon, aujourd’hui chef de la délégation nationale, a qualifié la décision de “meilleur choix possible”, tout en soulignant la priorité : “éviter de nous ridiculiser” lors des matchs . Les supporters, eux, oscillent entre espoir et prudence : bien que son franc‑parler puisse galvaniser l’équipe, son manque de stabilité passée (10 clubs en 13 ans, dont moins de six mois à l’OM) soulève des interrogations .