L’entraîneur espagnol Pep Guardiola disputera aujourd’hui son 1 000ᵉ match sur un banc professionnel, toutes compétitions confondues. Un jalon rarissime dans l’univers du football, qui souligne à la fois sa longévité et son succès. 

Chronologie d’une carrière d’exception

Guardiola a débuté sa carrière d’entraîneur en prenant la direction de l’équipe réserve du FC Barcelona en 2007 avant d’être nommé à l’équipe première en 2008. 
Il a ensuite dirigé le Bayern Munich (2013-2016) puis rejoint le Manchester City en 2016, club pour lequel il est toujours en poste. 

Les chiffres marquants

Avant ce 1 000ᵉ match, Guardiola affichait 715 victoires sur 999 rencontres, soit une moyenne supérieure à 71 % de succès. 

Il a remporté au cours de sa carrière 39 trophées majeurs. 

Il a lui-même qualifié ce cap de « difficile à atteindre ». « If I started again I would not reach it, it is too much games. » a-t-il déclaré.

 

Pourquoi ce match est-il symbolique ?

Le 1 000ᵉ match de Guardiola coïncide avec une confrontation contre le Liverpool FC. Il a qualifié ce derby comme un adversaire idéal pour ce jalon : « Liverpool have been the biggest rival in this country… it could not be better, to be honest. » 
Cet adversaire représente un défi majeur dans sa longue carrière en Angleterre, ce qui rend ce match lourd de sens.

Une méthode et un héritage

Le style de Guardiola transforme les équipes qu’il dirige : pressing haut, possession maîtrisée, philosophie offensive. Selon son biographe, il « a transformé la façon de jouer et d’entraîner ». 

Il fait désormais partie du club très fermé des entraîneurs ayant atteint 1 000 matchs professionnels au plus haut niveau. 

Atteindre 1 000 matchs est un exploit, mais Guardiola insiste : « The only thing we can do is win our games ». 
À 54 ans, il semble plus engagé que jamais dans la quête de nouveaux triomphes avec Manchester City.